Effet de l'EMT sur la sclérose en plaques avancée

Jeune femme en fauteuil roulant travaillant avec un collègue masculin
La sclérose en plaques (SEP) est un trouble primaire du système nerveux central qui peut affecter les voies motrices et provoquer une faiblesse musculaire. Si les voies respiratoires sont affectées, la faiblesse des muscles respiratoires contribue à une mauvaise performance de la toux, ce qui peut entraîner une aspiration, une pneumonie et une insuffisance ventilatoire.

Après avoir établi l'état respiratoire et pulmonaire des patients atteints de SEP avancée, l'entraînement des muscles expiratoires (EMT) est testé pour son effet sur la fonction des muscles respiratoires, la capacité vitale forcée (CVF) et l'efficacité de la toux.

  • Dans la sclérose en plaques, les voies respiratoires sont souvent affectées, entraînant une faiblesse des muscles respiratoires et une fonction de toux inefficace.
  • Une performance de toux altérée augmente le risque d'aspiration, de pneumonie et d'insuffisance ventilatoire.
  • La faiblesse des muscles respiratoires et la toux inefficace contribuent à augmenter la morbidité et la mortalité chez les patients atteints de SEP avancée.
  • L'évaluation de l'état pulmonaire et fonctionnel des patients atteints de SEP avancée a révélé une réduction significative de la force des muscles respiratoires, de la fonction pulmonaire, de l'efficacité de la toux et de l'état fonctionnel.
  • 3 mois d'entraînement des muscles respiratoires (RMT) ont considérablement amélioré l'efficacité de la toux et légèrement augmenté la force des muscles respiratoires chez les patients atteints de SEP.
  • La RMT améliore efficacement l'efficacité de la toux chez les patients atteints de SEP avancée, réduisant ainsi le risque d'aspiration, de pneumonie et d'insuffisance respiratoire.

Méthodologie

Cette étude en deux parties examine d'abord la fonction pulmonaire, l'efficacité de la toux, l'état fonctionnel et la force des muscles respiratoires chez 28 patients atteints de SEP alités ou en fauteuil roulant, et analyse la corrélation entre les résultats. Les résultats comprennent la CVF, l'indice pulmonaire (IP, efficacité de la toux)), l'échelle d'état d'invalidité étendue (EDSS), la pression inspiratoire maximale (PImax), la pression expiratoire maximale (MEP) et la force de flexion du cou.

Dans la deuxième partie, PImax, PEmax, PI et FVC ont été évalués avant et après 3 mois d'EMT chez 21 patients atteints de SEP alités ou en fauteuil roulant.

Résultats de l'étude

La première partie de l'étude a révélé que la CVF, l'IP, l'efficacité contre la toux, l'IPmax et l'EPmax étaient sévèrement réduits chez les patients atteints de SEP. Des corrélations significatives ont été observées entre la PEmax et l'efficacité contre la toux, l'état fonctionnel et la CVF.

L'EMT a entraîné une amélioration significative de l'IP et une augmentation de l'IPmax et de l'EPmax (non significatif). L'effet sur PI était encore observé après 3 mois.

Conclusion

Les patients atteints de SEP avancée ont une fonction pulmonaire et une force respiratoire sévèrement réduites. L'entraînement des muscles respiratoires améliore significativement l'efficacité immédiate et à long terme de la toux.

Bibliographie

Gosselink Ret coll. Faiblesse des muscles respiratoires et entraînement des muscles respiratoires chez les patients gravement handicapés atteints de sclérose en plaques. Arch Phys Med Rehabil. juin 2000;81(6):747-51.

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