Méta-analyse de l'effet de la RMT sur la BPCO

Méta-analyse de l'effet de la RMT sur la BPCO
La MPOC est un problème progressif qui affecte considérablement les fonctions respiratoires de ceux qui en souffrent. En fait, la faiblesse des muscles respiratoires chez les patients atteints de MPOC contribue à l'hypercapnie, à la dyspnée, à la désaturation nocturne en oxygène et à la réduction de la distance de marche. Les adaptations physiologiques chez les patients atteints de MPOC sont capables de compenser partiellement en appliquant différents schémas respiratoires pour réduire la fatigue musculaire. Il est possible que l'entraînement musculaire puisse également aider de manière significative les patients à améliorer leurs fonctions respiratoires et à maintenir une qualité de vie acceptable.

Ce billet de blog se penche sur une méta-analyse qui vise à : 1) étudier les effets de l'entraînement des muscles inspiratoires (IMT) en tant que thérapie autonome ou ajouté à l'entraînement physique général ; 2) identifier les caractéristiques des patients associées aux effets favorables de l'IMT ; et 3) identifier la modalité d'entraînement la plus appropriée en termes d'entraînement de force ou d'endurance pour l'IMT.

Principales conclusions

  • La faiblesse des muscles respiratoires chez les patients atteints de MPOC contribue à l'hypercapnie, à la dyspnée, à la désaturation nocturne en oxygène et à la distance de marche réduite.
  • La méta-analyse sur l'effet de l'entraînement des muscles respiratoires (RMT) sur la MPOC a inclus 18 études avec un total de 430 patients atteints de MPOC et 400 témoins.
  • La RMT a permis d'améliorer la force et l'endurance des muscles respiratoires, la capacité d'exercice, la dyspnée et la qualité de vie.
  • Les patients atteints de MPOC présentant une faiblesse des muscles respiratoires et des niveaux élevés de dyspnée en bénéficieront le plus.

Impact sur les patients

La RMT conduit à des améliorations cliniquement pertinentes de la force et de l'endurance des muscles inspiratoires, de la capacité d'exercice fonctionnel, de la dyspnée et de la qualité de vie.

Méthodes d'étude

Pour être pris en compte dans cette méta-analyse, les essais devaient répondre à au moins une des conditions suivantes :

  • Essais contrôlés randomisés (ECR) évaluant les fonctions pulmonaires chez les patients atteints de MPOC
  • Appliquer l'IMT à une intensité ≥ 30 % du pimax ou de l'entraînement d'endurance des muscles respiratoires de manière contrôlée
  • Mesurer les résultats pertinents, y compris la force et/ou l'endurance des muscles inspiratoires, la dyspnée, la capacité d'exercice (test de marche de 6 ou 12 minutes) et la qualité de vie liée à la santé (hrqol)
  • Résultats de l'étude

    Dix-huit études répondant aux critères d'inclusion ont été analysées, avec un groupe de traitement global de 430 patients et un groupe témoin de 400. Il a été constaté que l'IMT améliore significativement la force musculaire inspiratoire (PImax), l'endurance musculaire inspiratoire (charge incrémentielle), la capacité d'exercice ( 6 ou 12 minutes de marche), dyspnée et hrQOL.

    L'IMT entraîne des améliorations cliniquement pertinentes de la force et de l'endurance des muscles inspiratoires, de la capacité d'exercice fonctionnel, de la dyspnée et de la qualité de vie. Chez les patients présentant une faiblesse des muscles inspiratoires, l'ajout d'IMT à un programme d'entraînement physique général a amélioré le PImax et a eu tendance à améliorer les performances physiques. Les patients atteints de MPOC présentant une faiblesse des muscles inspiratoires et des niveaux élevés de dyspnée bénéficieront le plus de l'IMT.

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