Effet de l'entraînement à long terme des muscles respiratoires sur la MPOC

Effet de l'entraînement à long terme des muscles respiratoires sur la MPOC

La MPOC est une affection qui peut considérablement affecter les perspectives et le pronostic d'un patient, ainsi que sa capacité à vivre sa vie. La faiblesse des muscles respiratoires chez les patients atteints de MPOC, par exemple, contribue à la dyspnée et à l'intolérance à l'exercice. Celles-ci, à leur tour, affectent les activités physiques de la vie quotidienne et la qualité de vie. Certaines choses peuvent aider à améliorer les options de traitement et la situation générale de nombreux patients. L'entraînement des muscles respiratoires (RMT), par exemple, s'est avéré efficace pour augmenter la force musculaire chez les patients atteints de MPOC, mais l'effet ne dure pas si l'entraînement n'est pas maintenu.

Dans cet article de blog, nous allons jeter un œil à une étude qui tente de déterminer l'efficacité de la RMT au fil du temps. Les effets de la RMT spécifique à long terme ont été testés comme moyen d'améliorer la force des muscles respiratoires et la qualité de vie des patients atteints de MPOC, ainsi que leur utilisation des services de soins de santé.

Principales conclusions

  • L'entraînement des muscles respiratoires (RMT) améliore les symptômes de la MPOC, mais les effets à long terme de la RMT ne sont pas clairs.
  • Les patients atteints de MPOC ont été suivis pendant et après 12 mois de RMT.
  • La force des muscles respiratoires et la capacité d'exercice se sont significativement améliorées après 3 mois de RMT, la qualité de vie après 6 mois et la dyspnée après 9 mois.
  • Toutes les améliorations ont été maintenues tout au long de la période de formation.
  • 12 mois de RMT ont réduit l'utilisation des soins de santé et l'hospitalisation de 30 % chez les patients atteints de MPOC.

Impact sur les patients

La RMT à long terme a un effet durable sur les symptômes de la MPOC et réduit les hospitalisations et les besoins en soins de santé.

Méthodes d'étude

La pression inspiratoire maximale (PImax), la tolérance à l'effort, la dyspnée et la qualité de vie ont été évaluées chez des patients atteints de MPOC pendant et après 12 mois d'entraînement des muscles inspiratoires, et comparées à un groupe témoin.

Résultats de l'étude

Le PImax et la tolérance à l'exercice, mesurés par la distance parcourue lors d'un test de marche de six minutes, ont augmenté de manière significative chez les patients atteints de MPOC après trois mois d'IMT. La perception de la dyspnée a significativement diminué après neuf mois d'IMT, et une amélioration significative du score de qualité de vie liée à la santé a été atteinte après six mois d'IMT. Toutes ces améliorations ont été maintenues jusqu'à la fin de la période de formation. De plus, une diminution des soins de santé primaires et des hospitalisations de 30 % a été observée dans le groupe de formation.

L'entraînement à long terme des muscles respiratoires a un effet durable sur la force des muscles respiratoires, la tolérance à l'effort, la dyspnée et la qualité de vie des patients atteints de BPCO. Cela réduit également les taux d'hospitalisation et les besoins en soins de santé primaires. Les programmes de réadaptation pour les patients atteints de MPOC devraient donc inclure une RMT à long terme pour les avantages individuels ainsi que des avantages économiques plus larges.

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